SEP : quelle prise en charge de l’activité physique adaptée ?

Plus d’énergie, de ressources cognitives, une meilleure humeur, une coordination motrice améliorée et plus de liens sociaux : le rôle du sport dans l’atténuation des symptômes et l’augmentation de la qualité de vie des patients atteints de sclérose en plaques n’est plus à démontrer. Pour suivre un programme sportif personnalisé, sachez que l’activité physique adaptée (APA) peut vous être prescrite par votre neurologue. Mais de quelle prise en charge financière pouvez-vous bénéficier ?

La pertinence de l’activité physique dans les maladies neurologiques est « de découverte plus récente mais bien documentée (…) dans la sclérose en plaques », précise le Dr Olivier Bouquiaux, neurologue au Centre Neurologique et de Réadaptation Fonctionnelle de Fraiture-en-Condroz (Liège, Belgique)1.

Améliorer la force musculaire, la mobilité, la fatigue, la dépression

Son « effet thérapeutique » est particulièrement décrit*. Cette pratique vient en effet « rompre le cercle vicieux du déconditionnement à l’effort qui fait suite aux symptômes les plus souvent rencontrés dans la sclérose en plaques (faiblesse et fatigue) entraînant inadaptation professionnelle et sociale puis décompensation psychologique ». Pratiquée le plus précocement possible après le diagnostic, l’activité physique « peut améliorer la force musculaire, la mobilité, la fatigue, la dépression et d’une manière plus générale, la qualité de vie ». Des bénéfices d’autant plus importants si cette pratique est « poursuivie de façon ininterrompue »1.

Vous avez été diagnostiqué(e) il y a plusieurs années déjà, et vous ne pratiquez pas beaucoup voire pas du tout de sport ? Il n’est jamais trop tard pour vous y mettre : l’activité physique s’avère « efficace à tous les stades de la sclérose en plaques ».